Acrylique et encres colorées sur papier – plaques d’aluminium – 50 x 60 cm
En représentant la chair, l’organique, qui s’oppose à la sensualité, Cassandre Lepicard ramène le corps à sa matérialité, dénué du substrat esthétique qui façonne la vision de la femme depuis des siècles.
La chair évolue au fil des années, l’empreinte du temps et des événements extérieurs et intérieurs la parent de couleurs, motifs et reliefs. Une toile en perpétuelle évolution qui garde les marques de son vécu. Cassandre essaie d’apporter une valeur esthétique à ce qui n’en a communément pas, l’organique, en le traitant à la fois comme paysage et « personnage » central de ses compositions.
Pour ce faire, elle créé un lien entre le corps et son environnement naturel, plutôt que de le considérer comme une entité à part et isolée. L’analogie entre le corps et le paysage permet d’élargir les champs visuels et ôte tout jugement imprégné de nos sociétés conditionnantes.
Ces concordances formelles invitent à penser qu’à des échelles différentes, ces contenants que sont la croûte terrestre et la couche épidermique du corps humain sont des territoires fragiles, où les stigmates des agressions passées composent avec les organes les plus essentiels à notre survie.
Un paysage se crée au recto de la feuille, l’artiste sculpte le verso pour en faire émerger des reliefs, elle suggère ce qui se cache derrière la peau. La surface du papier raconte l’histoire de ce qu’il recouvre.
Échelle de la douleur – 50 x 60 cmÉchelle de la douleur 2 – 50 x 60 cm
Bronchioles aériennes – 50 x 60 cm
Tracé cardiographique – 50 x 60 cm
Recherche Échelle de la douleur 1 – 30 x 35 cm
Recherche Échelle de la douleur 2 – 30 x 35 cm
Recherche Écriture épidermique – 30 x 35 cm
Recherche Bronchioles aériennes – 30 x 35 cm